Amour Sucré- Euuh... Oups?

Je regardais, mélancolique, ma chambre vidée de tous ses meubles. Elle paraissait bien plus grande qu'avant comme ça. Une voix m'appela:

-Trynyta!!!
-Qu'est ce qu'y a M'man?
-Tu as finis?

Je jetai un nouveau coup d'oeil à la pièce, et me retournai pour descendre les escaliers en trombe.

-Ouais ouais, j'arrive.

Les derniers cartons avaient été chargés dans la voiture. Ma mère m'attendait à côté, et me regardait en souriant:

-Tu n'as rien oublié?

Je prenais un air outré:

-Moi? Oublier quelque chose? Bah voyons!!!
-Mais je te connais comme si je t'avais faite, figure toi, et je suis persuadée que
tu serais capable d'oublier de t'habiller le matin.

J'éclatai de rire. Effectivement, il était rare que je quitte un endroit sans oublier quoique se soit.

-Ne t'inquiète pas, j'ai vérifié trois fois.
-Mouais, répondit-elle pas convaincue. Allez, c'est parti!

Je me retournais dans la voiture, pour voir ma maison...non, mon ancienne maison, disparaître au coin de la rue. Même si j'étais éxcitée par le déménagement, j'étais triste de partir. Mes amis allaient me manquer, et ma famille aussi. Mais je savais que ma mère n'en pouvais plus de l'humidité de la Normandie. Nous déménagions donc pour une ville au sud de Bordeaux. Mais il y avait un petit problème, car je déteste la chaleur, et toute température au dessus de vingt degrés m'est insupportable.
Cependant, j'allais arriver début novembre, et j'aurais le temps de m'habituer.

Je relevais les yeux, pour voir une paire de chaussures à deux centimètres de mon nez. Je continuais à lever le regard, pour enfin le fixer sur le visage du garçon qui me surplombait. Wouah! Si tous les garçons de ce lycée sont comme ça, j'aurais du mal à me concentrer sur les cours! Il me dévisageais des ses yeux gris , ses beaux cheveux rouges glissant sur sa nuque.... Ouuuh, calme toi, tu vas commencer à baver ma vieille. Je me relevais difficilement, lâchant un "désolée" embarrassé, quand tout d'un coup, il m'incendia:

-'Tain, tu peux pas faire attention, crétine? T'as de la chance de pas m'être tombée dessus, t'aurais souffert. Allez, maintenant, casse toi!

Je restais bouche bée devant sa réaction. Honteusement je baissais la tête, et m'apprêtais à partir sans rien dire quand j’aperçus son regard dédaigneux. Une petite voix dans ma tête s'insurgea:

-Non, mais qu'est ce qu'il lui prend, celui-là? On tombe, on s'excuse, et il est pas content??? Il se prend pour qui?
-Mais,indiqua mon moi timide,qu'est ce qu'on peux y faire? Je me vois mal lui...
-Tu vas le laisser nous traiter comme ça? T'as aucune dignité ma parole?!?

Je sais que ce dialogue peut paraître étrange, mais c'était souvent ainsi que je réfléchissais. Je commençait à tourner les talons, obéissant à la raison, mais vis son sourire triomphant, qui fis tomber mes derniers arguments en faveur de la fuite. Je lui dit très calmement:

-Très chère personne inconnue, je me fiche royalement de ce qui peut t'arriver, et je peux même te dire d'aller te faire voir si t'es pas capable d'être un minimum poli avec quelqu'un qui l'est avec toi. Et si jamais tu me reparles comme ça, je m'arrangerais pour te pourrir la vie de mon mieux. Au plaisir de ne jamais te revoir.

Je m'en allais sans le regarder avant qu'il puisse me faire remarquer que ma menace ne sonnait pas très juste. Arrivée dans un couloir tout aussi bleu que les murs extérieurs, je m'adossais à un mur, mes jambes tremblantes supportant à peine mon poids.

-Mais qu'est-ce qui t'as pris de lui parler comme ça??? me murmurais-je à moi même.

Je n'aurais jamais crus être capable de répondre à quelqu'un d'aussi intimidant que ce garçon. Je me maudissais intérieurement, persuadée, et sans doute à raison, qu'il allais faire en sorte de me faire regretter ces paroles. Je renversai la tête en arrière et fermai les yeux. Moi qui ne voulais pas me faire remarquer, j'avais réussi mon coup!! J'étais perdue dans mes pensées au moment où je sentis un main se poser sur mon épaule. Mon sang ne fit qu'un tour: c'était lui, le rockeur du trottoir, il revenais pour se venger!! Je poussais un cri, sautant sur le côté, sans me rendre compte que ledit côté comportais une rangée de casiers, sur lesquels je me cognais violemment, avant de m'effondrer avec un couinement en tenant ma tête dans mes mains. Aïe aïe aïe. Je regardais la personne en face de moi avec un regard mis-suppliant mis-menaçant, prête à défendre chèrement ma peau. Mais ce n'était pas lui.

Le garçon qui se tenait en face de moi était l'exact opposé de mon cauchemar, avec son look de bon élève, et son regard bienveillant. Je soupirais de soulagement, rassérénée. D'un air inquiet, il me tendis la main:

-Tu vas bien? Excuse moi de t'avoir fait peur.

J'affichais un sourire béat. Il s'excusait!!! Après mon désagréable accueil par l'autre grincheux, j'étais soulagée que le lycée contienne des élèves agréables. Et, de plus, il n'était pas mal non plus, mais plus dans le genre sérieux que bad boy.

-Oui oui, le rassurais-je, j'ai juste eu un peu peur, je ne t'avais pas vu.
-Effectivement, dit-il souriant. Je ne t'ai jamais vue, tu dois être Trynyta, n'est-ce pas?
-C'est ça, confirmais-je. Mais... comment tu t'appelles?
-Ah oui, désolé. Je suis Nathaniel, le délégué principal, et en tant que tel, c'est à moi de t'aider aujourd'hui.

Même si sa réponse était un peu formelle à mon goût, je lui souris aimablement, heureuse de trouver une main secourable. Il fallait admettre que le lycée me paraissait immense, et je me serais sans doute perdue au bout de quelques instants.
Nathaniel m'emmena dans la pièce des délégués, où il me demanda de remplir la fiche d'information personnelle, puis je lui fournis tout les documents qui m'avaient été demandés. Quand j'eus fini, je me rendis compte qu'il n'y avait plus aucun bruit dans le couloir.

-Oh non, excuse moi, je t'ai fait louper le début des cours!! m'exclamais-je.
-Ce n'est pas grave rassure toi, la directrice m'a autorisé à arriver un peu en retard en classe pour qu'elle ait tout les papiers à temps. Et comme nous sommes dans la même classe, je peux t'accompagner, nous aurons une excuse.

Je lui souris, contente d'avoir une personne aussi gentille dans ma classe. Il m'entraîna dans un dédale de couloirs, dans lequel j'aurais pus errer pendant des heures. Arrivés devant la salle, il frappa, attendit la réponse du prof et entra. Tous les regards se fixaient sur nous, et je me sentis rougir.

-Bonjour, tu dois être la nouvelle? s'enquit l'homme assis au bureau. Je suis Mr Faraize, le professeur d'histoire. il se tourna vers la classe: Je vous présente Trynyta Caessius, la nouvelle élève de la Seconde4.

Puis, il m'indiqua une place seule au fond de la salle, tandis que Nathaniel partais s'asseoir près d'un autre garçon au premier rang. Je tentais tant bien que mal de comprendre le cours sur les différences entre le citoyennetés grecque et romaines dans l'Antiquité. J'étais contente d'être au fond de la classe, ainsi, je n'avais pas l'impression que l'on me regardait. Cependant, à plusieurs reprises, je vis une magnifique blonde se retourner avec un regard furieux vers moi. Je ne comprenais pas pourquoi elle semblait si énervée, je ne l'avais jamais vue de ma vie. Je jetais un coup d’œil à ma montre. On commençait le lundi par deux heures d'histoire, et je n'étais arrivée qu'avec une dizaine de minutes de retard. J'avais l'impression que les aiguilles ralentissaient. J'étais plutôt une bonne élève, car j'avais beaucoup de capacités, mais je détestais travailler, et suivre un cours de deux heures en restant concentrée devenait de plus en plus dur.

Je me mis donc a observer les élèves de ma classe. Nous étions une trentaine et je remarquais un groupe de filles dans le coin de la pièce, qui se retournaient souvent pour se parler. Je reconnus alors la fille rousse que j'avais suivie le matin dans la rue. Elle semblait joyeuse et chuchotais à l'oreille de sa voisine, un fille mate de peau, qui rit doucement et transmis le message à la dernière, qui avait le cheveux violets, et semblait très peu bavarde.
Je continuais d'observer les gens quand la porte s'ouvrit d'un coup, me faisant sursauter. Les autres élèves cependant, affichaient un air blasé, excepté la blonde, qui se trémoussait sur sa chaise, surexcitée. Le professeur, d'un air désespéré, grommela un vague mot, et fit signe au nouvel arrivant de s'asseoir à côté de moi, la dernière place libre. Je le regardai, et me sentis faiblir.
-Oh non,pas lui...

Je relevais les yeux, pour voir une paire de chaussures à deux centimètres de mon nez. Je continuais à lever le regard, pour enfin le fixer sur le visage du garçon qui me surplombait. Wouah! Si tous les garçons de ce lycée sont comme ça, j'aurais du mal à me concentrer sur les cours! Il me dévisageais des ses yeux gris , ses beaux cheveux rouges glissant sur sa nuque.... Ouuuh, calme toi, tu vas commencer à baver ma vieille. Je me relevais difficilement, lâchant un "désolée" embarrassé, quand tout d'un coup, il m'incendia:

-'Tain, tu peux pas faire attention, crétine? T'as de la chance de pas m'être tombée dessus, t'aurais souffert. Allez, maintenant, casse toi!

Je restais bouche bée devant sa réaction. Honteusement je baissais la tête, et m'apprêtais à partir sans rien dire quand j’aperçus son regard dédaigneux. Une petite voix dans ma tête s'insurgea:

-Non, mais qu'est ce qu'il lui prend, celui-là? On tombe, on s'excuse, et il est pas content??? Il se prend pour qui?
-Mais,indiqua mon moi timide,qu'est ce qu'on peux y faire? Je me vois mal lui...
-Tu vas le laisser nous traiter comme ça? T'as aucune dignité ma parole?!?

Je sais que ce dialogue peut paraître étrange, mais c'était souvent ainsi que je réfléchissais. Je commençait à tourner les talons, obéissant à la raison, mais vis son sourire triomphant, qui fis tomber mes derniers arguments en faveur de la fuite. Je lui dit très calmement:

-Très chère personne inconnue, je me fiche royalement de ce qui peut t'arriver, et je peux même te dire d'aller te faire voir si t'es pas capable d'être un minimum poli avec quelqu'un qui l'est avec toi. Et si jamais tu me reparles comme ça, je m'arrangerais pour te pourrir la vie de mon mieux. Au plaisir de ne jamais te revoir.

Je m'en allais sans le regarder avant qu'il puisse me faire remarquer que ma menace ne sonnait pas très juste. Arrivée dans un couloir tout aussi bleu que les murs extérieurs, je m'adossais à un mur, mes jambes tremblantes supportant à peine mon poids.

-Mais qu'est-ce qui t'as pris de lui parler comme ça??? me murmurais-je à moi même.

Je n'aurais jamais crus être capable de répondre à quelqu'un d'aussi intimidant que ce garçon. Je me maudissais intérieurement, persuadée, et sans doute à raison, qu'il allais faire en sorte de me faire regretter ces paroles. Je renversai la tête en arrière et fermai les yeux. Moi qui ne voulais pas me faire remarquer, j'avais réussi mon coup!! J'étais perdue dans mes pensées au moment où je sentis un main se poser sur mon épaule. Mon sang ne fit qu'un tour: c'était lui, le rockeur du trottoir, il revenais pour se venger!! Je poussais un cri, sautant sur le côté, sans me rendre compte que ledit côté comportais une rangée de casiers, sur lesquels je me cognais violemment, avant de m'effondrer avec un couinement en tenant ma tête dans mes mains. Aïe aïe aïe. Je regardais la personne en face de moi avec un regard mis-suppliant mis-menaçant, prête à défendre chèrement ma peau. Mais ce n'était pas lui.

Le garçon qui se tenait en face de moi était l'exact opposé de mon cauchemar, avec son look de bon élève, et son regard bienveillant. Je soupirais de soulagement, rassérénée. D'un air inquiet, il me tendis la main:

-Tu vas bien? Excuse moi de t'avoir fait peur.

J'affichais un sourire béat. Il s'excusait!!! Après mon désagréable accueil par l'autre grincheux, j'étais soulagée que le lycée contienne des élèves agréables. Et, de plus, il n'était pas mal non plus, mais plus dans le genre sérieux que bad boy.

-Oui oui, le rassurais-je, j'ai juste eu un peu peur, je ne t'avais pas vu.
-Effectivement, dit-il souriant. Je ne t'ai jamais vue, tu dois être Trynyta, n'est-ce pas?
-C'est ça, confirmais-je. Mais... comment tu t'appelles?
-Ah oui, désolé. Je suis Nathaniel, le délégué principal, et en tant que tel, c'est à moi de t'aider aujourd'hui.

Même si sa réponse était un peu formelle à mon goût, je lui souris aimablement, heureuse de trouver une main secourable. Il fallait admettre que le lycée me paraissait immense, et je me serais sans doute perdue au bout de quelques instants.
Nathaniel m'emmena dans la pièce des délégués, où il me demanda de remplir la fiche d'information personnelle, puis je lui fournis tout les documents qui m'avaient été demandés. Quand j'eus fini, je me rendis compte qu'il n'y avait plus aucun bruit dans le couloir.

-Oh non, excuse moi, je t'ai fait louper le début des cours!! m'exclamais-je.
-Ce n'est pas grave rassure toi, la directrice m'a autorisé à arriver un peu en retard en classe pour qu'elle ait tout les papiers à temps. Et comme nous sommes dans la même classe, je peux t'accompagner, nous aurons une excuse.

Je lui souris, contente d'avoir une personne aussi gentille dans ma classe. Il m'entraîna dans un dédale de couloirs, dans lequel j'aurais pus errer pendant des heures. Arrivés devant la salle, il frappa, attendit la réponse du prof et entra. Tous les regards se fixaient sur nous, et je me sentis rougir.

-Bonjour, tu dois être la nouvelle? s'enquit l'homme assis au bureau. Je suis Mr Faraize, le professeur d'histoire. il se tourna vers la classe: Je vous présente Trynyta Caessius, la nouvelle élève de la Seconde4.

Puis, il m'indiqua une place seule au fond de la salle, tandis que Nathaniel partais s'asseoir près d'un autre garçon au premier rang. Je tentais tant bien que mal de comprendre le cours sur les différences entre le citoyennetés grecque et romaines dans l'Antiquité. J'étais contente d'être au fond de la classe, ainsi, je n'avais pas l'impression que l'on me regardait. Cependant, à plusieurs reprises, je vis une magnifique blonde se retourner avec un regard furieux vers moi. Je ne comprenais pas pourquoi elle semblait si énervée, je ne l'avais jamais vue de ma vie. Je jetais un coup d’œil à ma montre. On commençait le lundi par deux heures d'histoire, et je n'étais arrivée qu'avec une dizaine de minutes de retard. J'avais l'impression que les aiguilles ralentissaient. J'étais plutôt une bonne élève, car j'avais beaucoup de capacités, mais je détestais travailler, et suivre un cours de deux heures en restant concentrée devenait de plus en plus dur.

Je me mis donc a observer les élèves de ma classe. Nous étions une trentaine et je remarquais un groupe de filles dans le coin de la pièce, qui se retournaient souvent pour se parler. Je reconnus alors la fille rousse que j'avais suivie le matin dans la rue. Elle semblait joyeuse et chuchotais à l'oreille de sa voisine, un fille mate de peau, qui rit doucement et transmis le message à la dernière, qui avait le cheveux violets, et semblait très peu bavarde.
Je continuais d'observer les gens quand la porte s'ouvrit d'un coup, me faisant sursauter. Les autres élèves cependant, affichaient un air blasé, excepté la blonde, qui se trémoussait sur sa chaise, surexcitée. Le professeur, d'un air désespéré, grommela un vague mot, et fit signe au nouvel arrivant de s'asseoir à côté de moi, la dernière place libre. Je le regardai, et me sentis faiblir.
-Oh non,pas lui...